L'austérité en

éducation

Hausse des frais de scolarité

En haussant les frais de scolarité de 3,4% par année, le PQ fait du Québec la province avec la plus forte hausse au Canada en 2013. Peu importe la taille de ces hausses, elles font de l’éducation une marchandise et diminuent inévitablement l’accessibilité.

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Les femmes plus durement touchées

Encore aujourd'hui, les femmes gagnent en moyenne 76% du salaire des hommes. Chaque augmentation à la facture scolaire est donc plus difficile à avaler pour les femmes, qui forment en plus l'écrasante majorité des chef-fe-s de famille monoparentales étudiant-e-s.


Hausse majeure prévue pour les étudiants internationaux et étudiantes internationales

Dans le budget que le Parti Québécois a déposé avant de déclencher les élections, il annonçait son intention de couper 60 M$ dans les crédits d'impôts pour les étudiants et étudiantes hors-Québec. Même si le PQ n'a pas encore annoncé les chiffres exacts, on peut s'attendre à des frais de scolarité beaucoup plus élevés pour ceux et celles affecté-e-s.


Coupures dans les services étudiants

Des études ont démontré qu’en période d’austérité budgétaire, les universités commencent par réduire les services offerts directement aux étudiants et étudiantes. Par exemple, on coupe dans les services audio-visuels, les acquisitions de livres et les abonnements des bibliothèques plutôt que de couper dans la publicité ou les services administratifs.

Pour compenser, les étudiants et les étudiantes doivent aller chercher ses services eux- et elles-mêmes à l’extérieur, et ce, à leur propre frais, ce qui touche particulièrement les gens provenant de milieux moins nantis.


Augmentation du ratio étudiant-e-s / prof

Voulant « optimiser » les coûts de chaque classe, les administrations d’établissements d’enseignement ont tendance à augmenter le nombre d’étudiants et d’étudiantes par professeur-e, leur permettant d’économiser en salaires et en locaux. Cette pratique a un effet direct et néfaste sur la qualité de l’enseignement, nuit au contact avec les étudiants et étudiantes et rend la matière plus difficile à assimiler.


Coupures de programmes

Dans des crises budgétaires et dans un contexte de réductions de dépenses, les universités cherchent d’abord à éliminer des programmes jugés « non rentables », comme l’UQÀM a tenté de faire en 2008. Ces programmes sont généralement des programmes d’arts, de lettres et de sciences humaines, dévalorisant ainsi les études à vocation sociale.


Alourdissement de la bureaucratie

En voulant réduire leurs dépenses à tout prix, les universités et les cégeps mettent en place des mécanismes d’évaluation et de surveillance des cours, ce qui ajoute une bureaucratie coûteuse et contreproductive au sein des établissements. De plus, cela gruge du temps au personnel enseignant, qui est distrait de son travail et doit désormais la tordre pour satisfaire aux exigences de « performativité » de ces comités.


Tentative de réduction du salaire des profs

Voulant réduire les dépenses en enseignement, le Conseil du trésor a récemment tenté de couper directement dans le salaire des enseignants et enseignantes au cégep, soit de 5%, ou l’équivalent de 3 à 4 semaines de travail. Pour justifier cette attaque, il disait ne plus reconnaître les diplômes de maîtrise et de doctorat, ni le temps dédié par les profs au sein de leurs départements et de leurs comités de programmes.

Heureusement, grâche à la mobilisation des enseignants et enseignantes, notamment par la campagne Dérangement 21, la gouvernement a reculé et accepté de concéder un statu quo sur le salaire pour l'instant.


Compressions de 125M$ dans les commissions scolaires

Dans le budget 2014 de Nicolas Marceau, déposé avant de déclencher les élections, le PQ annonçait son intention de faire des compressions de 125 M$ dans les commissions scolaires, forçant plusieurs à disparaître au profit de fusions. Une telle mesure drastique et précipitée peut avoir des conséquences graves sur la qualité de l'enseignement primaire et secondaire.